Mes états d'âme

Il est vrai que depuis quelques temps, j'écris moins. J'écrivais car j'avais besoin de partager ce que je ressentais, mes impressions, mes envies, mes rencontres, mes decouvertes.

Ce n'est pas que je ne vis pas de choses nouvelles, que je ne continue plus et n'explore plus ce monde qu'est le bdsm et ses sensations. Disons que j'ai le bonheur de vivre en couple et de pouvoir explorer ses sensations et plaisirs avec l'homme que j'aime. De ce fait, on s'est crée un jardin secret et il est vrai que je n'ai forcément envie de raconter notre
intimité.

Avant je faisais des rencontres, des sorties, des séances... Maintenant ce n'est plus le cas donc mon imagination et ma source d'inspiration pour l'écriture s'est un peu tari avec une vie moins mouvementé.

Cependant je suis heureuse car la patience avec les hommes (ou plutôt l'homme) portent ses fruits. Avec le temps qui passe, je réalise mes envies et certaines ont été assouvis donc quelque part je suis appaisé.

La vie cependant est parfois est un vrai dilemme car tu te dis "eh si" ou "est ce que je fais le bon choix"...

Pourquoi je dis cela car la vie ne tient qu'à un fil, a un hasard, à une rencontre, à quelques jours. La vie est faite d'interrogations, de choix, de decisions. Cependant mon choix fut le bon vu que je suis heureuse avec mon homme :)

 

J'écris moins aussi car je me ballade pas mal sur les forums. Je discute, je lis, je réponds, je poste.
 

Par Lady Ariciaa
Samedi 18 septembre 6 18 /09 /Sep 12:32

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 J'ai découvert que même pour des gens du milieu, une Domina est vue comme froide, intransigeante, voir sadique et même hautaine envers les soumis.


Tant qu'on y est, mettez y les chaînes, le cuir noir et le fouet ! Désole de briser vos illusions, une Domina est une femme avant tout  avec un cœur, des sentiments, des ressentis. On peut être  intransigeante et sadique sans pourtant perdre sa part d'humanisme qui  nous habite en vanille.


Votre problème messieurs, c'est que vous voulez que nous soyons votre  fantasme. Ça ne marche pas ainsi ! Vous êtes notre objet pour réaliser  NOS envies et parfois on peut prendre en considération vos désirs.

 

Tant que vous n'aurez pas compris qu'il faut nous voir en tant que  Femme avant de nous voir en Domina, vous n'aurez rien compris.


Me concernant je n'ai pas à me plaindre mon soumis, il a tout à fait  intégrer le fait qu'il est mon jouet, mon objet.


Pourquoi cet article,  c'est qu'au travers de posts que je lis ici et là que je me suis dit  "stop" !

 

 

Par Lady Ariciaa
Lundi 14 juin 1 14 /06 /Juin 21:45

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Pour une fois que je suis d'accord avec une initiative d'over blog :


La fin de votre liberté sur Internet?

Par Pierre Chappaz & Frédéric Montagnon, le 26 Mai 2010

 

La  proposition de loi du sénateur Masson visant à supprimer le droit à l'anonymat des blogueurs m'inquiète. Les politiques, qui ne comprennent rien à Internet faute de l'utiliser, sont en permanence tentés de restreindre cet espace de liberté qui les gêne tant.

 

Ce qui a toujours fait le succès d'Internet, c'est la quantité de contenus disponibles, la facilité que l'on a d'en ajouter et d'en discuter. Si Internet regorge de conseils, d'informations, d'explications aussi complètes, aussi variées et le plus souvent gratuits, c'est parce que des internautes ont pris le temps d'écrire ce qu'ils savent dans le seul but de partager.

Internet est un fabuleux accélérateur de diffusion de la connaissance et un outil de la démocratie. Si vous considérez comme moi que savoir c'est être libre. alors Internet est le meilleur moyen de gagner sa liberté.

 

 

Lorsque le gouvernement chinois censure Internet, le monde entier a bien raison de réagir comme il le fait.

En Allemagne, les blogueurs sont déjà, comme le propose Masson, obligés d'indiquer leur nom et leurs coordonnées sur leur blog! Le résultat c'est que la blogosphère allemande est peu active: il y a moins de blogs qu'en France, moins de commentaires, ...

En France, les blogueurs qui choisissent l’anonymat le font pour des raisons liées à leur vie professionnelle ou personnelle. Sans la protection de l'anonymat, beaucoup arrêteraient de bloguer, et c'en serait fini du dynamisme de la blogosphere!

Masson prétend vouloir lutter contre les dérives, diffamations ou propagations de fausses nouvelles. Il faut lui rappeler que la loi existante (LCEN) apporte déjà une protection efficace: chez Wikio, comme chez OverBlog, nous recevons régulièrement des mises en demeure émanant d'un juge, qui exige qu'on lui communique les éléments d'identification de l'auteur d'un contenu illégal. L'hébergeur est tenu de fournir les informations demandées, c'est la loi LCEN qui s'applique.

Mettre fin à l'anonymat sur internet ce serait casser la dynamique extraordinaire de partage de la connaissance qui fait tout l'attrait d'Internet. Ce serait une perte de valeur pour tous. Pour autant, est-ce-que cela mettrait fin aux dérives ? Je n'en crois rien.

Arrêtons donc cette surenchère législative nuisible aux libertés!

OverBlog a fait publier une lettre ouverte à destination de Mr Masson.

Avec Frédéric Montagnon d'OverBlog, Jean-Baptiste Clot de Canalblog, Philippe Pinault de Blogspirit/Hautetfort, Tristan Nitot de Mozilla Europe, Jeremie Zimmermann et Philippe Aigrain de La Quadrature du Net, Olivier Creiche de Typepad et Jean-François Julliard de Reporters Sans Frontières, nous lançons un appel pour défendre le droit à l'anonymat des blogueurs.

 

Si vous partagez notre avis et soutenez cet Appel :


Signez la pétition en cliquant ici !


Pierre Chappaz, PDG de Wikio, est un grand acteur du web français depuis des années, qui dénnonce aujourd'hui la proposition de loi abusive du sénateur Masson, concernant la levée de l'anonymat des blogueurs. Frédéric Montagnon, PDG d'OverBlog ainsi que d'autres principaux responsables du web, s'associent à lui pour relayer son appel. Lisez la lettre  ouverte d'OverBlog ainsi que l'appel de Pierre Chappaz et n'hésitez pas à signer la pétition !

Par Lady Ariciaa
Jeudi 27 mai 4 27 /05 /Mai 21:30

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Désolé pour la publicité qui a été sur mon blog.

 

Over-blog (erog) la mise sans demander l'autorisation prélable.

 

L'année dernière, j'avais décid" de quitter cet hébergeur. Un soumis s'était proposé pour me faire mon blog mais il a arrêté en cours de route. Il n'a donc pas été fini. De ce fait, je suis toujours ici et surtout je suis outré qu'ils mettent de la publicité sans nous prévenir !

Par Lady Ariciaa
Samedi 10 avril 6 10 /04 /Avr 16:12

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Article très intéressant, tiré du site de Télérama.

 

link

Par Lady Ariciaa
Samedi 3 avril 6 03 /04 /Avr 16:17

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Pourquoi passe-t-on pour des cinglés ? Je sais, je pensais la même chose avant. Ce n'était qu'une question réthorique.

Je viens de regarder l'épisode de Bones "Monsieur ed" qui est passé sur M6. J'ai aimé le regarder en entier car j'en avais vu qu'un extrait. J'en ai d'ailleurs fait un article et l'extrait dont je suis en train de vous parler se situe dans cet article. Cependant cet épisode se clôt sur le fait qu'on est détraqué. Alors que tout au long, la vision négative de l'agent du FBI est contrebalancé par l'avis du docteur Brenan qui est elle carthésienne donc plutôt neutre.

Cet épisode donne une image, je trouve assez réaliste même si pour les vanilles cela doit paraitre ridicule. Car des hommes qui se prennent pour des chevaux... De toute façon quoi qu'on fasse le sm n'a pas bonne presse.

Dans cette épisode, on voit l'agent du FBI prendre par la laisse le soumis Cheval. Qu'est ce que j'aime tenir mon homme fermemant par la laisse. J'aime le voir à genoux me présentant son collier et lui mettre :-)

Il est vrai que parfois je me pose des questions. Cependant, je pense que garder les pieds sur terre rien de tel !

Par contre, je n'aime pas dire que c'est mon chien ou tout autres animaux. Il est mon homme et reste mon homme aussi pendant la d/s. Disons qu'il troque son prénom vanille pour son p'tit nom d/s.

Par Lady Ariciaa
Samedi 27 mars 6 27 /03 /Mars 22:25

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Le week-end dernier, j'ai discuté avec une Domina avec qui je n'avais pas discuté depuis longtemps.

Elle me demanda si j'étais toujours dans le nord. Je lui ai dit que depuis un an et demi j'avais déménagé. Je m'étais rapproché de mon homme.

C'est là que j'ai réalisé que ça allait faire trois ans en avril que je suis dans le bdsm. En mai, ça fera deux ans que je suis avec mon p'tit lu. Je n 'ai pas vu le temps passé. Trois ans c'est énorme ! Puis j'ai pas l'impression que ça va faire deux ans. Deux ans ! J'ai plutôt l'impression de quelques mois. Tant mieux dans un sens ça veut dire que il n'y a pas de routine, il n'y a pas de lassitude. Ca veut dire que le ciel continue à être bleu ;-) (et que les p'tits zoziaux gazouillent  lol)

Du coup, elle m'a fait faire un bond dans le passé. Je venais de décrocher mon premier boulot et j'avais un soumis et un vanille en tête quand j'ai connu cette Domina. J'allais une fois par mois en Belgique à une soirée bdsm, j'habitais chez mon grand-père, je m'occupais de mes soumis, je faisais des rencontres... Je me voyais vivre et travailler dans le Nord car j'y avais mes amis et ma famille. D'ailleurs, je ne me suis jamais imaginé vivre ailleurs.

Puis un jeune lyonnais a ballayé tout ça  en me faisant oublier ces deux là et c'est aussi bien ainsi. Car j'ai trouvé bonheur et amour auprès de lui.

Par Lady Ariciaa
Samedi 20 mars 6 20 /03 /Mars 11:48

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Pourquoi je vous parle de cela. Car sur France 2, il y avait une émission "la zone extreme" qui s’inspirer de l’expérience de Milgram en la transposant dans un jeu télévisé. Elle fut très intéressant car j'en ai eu une autre vision que celle que je m’étais faite (car je la connaissais cette expérience), celle de l'obéissance même si ça devient contre nos valeurs. Ca devient un combat intérieur, on doit lutter, on doit affronter la présentatrice et le public qui incite à continuer malgré les supplications de la « victime ». Cette expérience était quand même édifiante au vue des résultats. 80 % des personnes sont allés au bout donc on donnait une décharge de 440 volt.

J'avais connu cette expérience lorsque je faisais mon bts lors des cours de psychosociologie. J’appréciais ce cours car on y décryptait l'homme et son comportement. Cette expérience m'avait touche en me disant que finalement on avait tous une part de sadisme en nous.

A mes débuts dans le bdsm, j'avais découvert les plaisirs de la domination cérébrale. Pour cela, je m'inspirais de ce que j'avais pu étudier, des jeux « idiots » d'enfants tel que le foulard ou le jeu du Sahara ...

J'aimais m'allonger a cote du soumis attache au lit et lui parlait d'une voix calme et douce qui contrecarré avec ce que je disais tout en le caressant son corps. Par exemple, j'aimais dire en appuyant un peu avec mes ongles « qu'est ce qui se passe si j'appuie ? » Je voyais l'autre bouge, quel plaisir. Je continuais dans cette voie en disant que de toute façon ça cicatrise ou que c’est que du sang. Je ne faisais qu’appuyer légèrement avec mes ongles, je ne faisais que suggérer. Cela avait un impact fort car étant attaché donc sans défense, il s’imaginait tout de suite pleins de chose et s’inquiétait donc bien sur. J'aimais lui dire que finalement je n'étais qu'une inconnue et que si d'un seul coup l'envie me prenait de leurs faire ou autre il ne pourrait rien faire. J’aimais quand je lui  exposais l’expérience de Milgram. En lui disant que le pouvoir avait peut être monté a la tête des sujets d'où les décharges à 440volts. Et que je pouvais aussi perdre pied en ayant tout pouvoir sur lui et que je pouvais partir en vrille à tout moment. Je sais que l’expérience était pour voir si une personne pouvait continuer à faire souffrir si le corps médical lui disait de continuer. Mais dans ce moment là, dans cette bulle crée je pouvais m’approprier l’expérience et l’utiliser à mes fins pour faire « peur » sans que l’expérience « originel » ne revient à l’esprit du soumis car il était sous mon emprise et craignait que je dérape. J'adorais ce moment ou l'autre se demandé si j’étais sérieuse ou non. Le moment ou j'entendais et ou je voyais que la respiration augmente. Le moment où le soumis déglutit, où il bouge un peu car un peu inquiet. J'adorais créer la pagaille dans l'esprit de l'autre rien qu'avec des mots. J'aimais semer le doute chez l'autre, va-t-elle le faire ou non ? La domination mentale est quelque chose de très fort.

Finalement en y réfléchissant, cela m'a renvoyé en quelque sorte au bdsm. Qu’est qu’on aime dans le bdsm, c’est qu’on sort des règles préétablies, on est libre. Mais finalement qu’est qu’on s’empresse de faire ? On s’empresse d’imposer des nouvelles règles ou alors on se plie à les respecter alors que les règles dans la vie de tous les jours ça nous pèse. Donc d’un coté on veut sortir des règles imposées par la société mais d’un autre coté on en impose d’autres ou alors on les respecte sans discuter. Une fois de plus on tombe dans l’obéissance à une personne dite supérieure. Car finalement en voulant sortir des règles nous ne faisons qu'en créer de nouvelles et nous y soumettre ou les faire appliquer.


 

Par Lady Ariciaa
Samedi 20 mars 6 20 /03 /Mars 10:40

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Quel cadre juridique pour les films et activités sexuelles sadomasochistes ?

 

Un arrêt de cassation vient de semer le trouble dans le petit monde des photos et films sadomasochistes, et au-delà dans la communauté SM. Même si ce contenu reste minoritaire dans l'ensemble des contenus adultes sur le web, les sites SM, bondage et autre « domination » doivent-il réellement s'inquiéter ?

 

 

Le sexe, cible de choix des outils de communication

 

On le sait, les contenus adultes ont du succès sur le web. Et parmi ceux-ci, les contenus à caractère sexuel tiennent sans aucun doute le haut du pavé.


En réalité, bien avant l'internet, aucun mode de communication n'a échappé au détournement systématique de ses finalités premières pour englober la dimension sexuelle de l'homme.


Dès que l'homme a appris à écrire, il a pris en compte sa dimension sexuelle pour l'intégrer à ce nouveau mode de communication. Partager à distance sa sexualité grâce à l'écriture est un phénomène ancien, élevé par certains auteurs au rang d'art.


Avant l'écriture, lorsque l'homme ne savait que dessiner, le sexe était déjà pour lui un inépuisable sujet d'inspiration comme le montre les fresques et sculptures retrouvées.


Chaque technologie a suivi le même schéma, qu'il s'agisse de la photo, du téléphone, du cinéma, et enfin de l'Internet.


Le sadomasochisme, entre droit pénal et vie privée


Dans les contenus adultes qui sont proposés, certains interpellent plus que d'autres. Tel est notamment le cas des contenus sadomasochistes.


Ceux-ci sont en effet à la croisée du droit pénal, et du droit inaltérable de chacun de disposer de son corps.

Du côté du droit pénal, on relèvera qu'une activité sadomasochiste peut engendrer la commission d'une infraction, à commencer par des coups et blessures, et/ou des violences, et/ou des traitements dégradants. On peut même dire que dans les films sadomasochistes, la violence et la domination (ou l'impression de violence) sont au cœur du fantasme.


Si l'on part de l'hypothèse que la « victime » est consentante, l'infraction est-elle malgré tout constituée ?


Traditionnellement, en droit pénal, le consentement de la victime n'est pas une cause de justification.


Les débats autour de l'euthanasie le montrent : sauf à disposer d'une loi ad hoc, le droit pénal poursuit le mari qui abrège les souffrances de sa femme, même si c'est à la demande de celle-ci et peu importe si le geste est, aux yeux de certains, le comble de l'amour.


Du côté de la vie privée et du droit à disposer de son corps, on relèvera qu'il n'est pas douteux que l'activité sexuelle, même si elle est habillée d'un fantasme sadomasochiste, relève de la vie privée.


L'impact du consentement de la « victime »


Quel est exactement l'impact du consentement de la victime dans les films sadomasochistes ? Telle est la question posée à la Cour de cassation française, et avant elle à la Cour d'appel de Grenoble.


Au centre des débats devant la Cour d'appel : la volonté du prévenu d'être confronté  à sa « victime » afin d'établir qu'elle était consentante.


Refus de la Cour d'appel car cet élément, même s'il était établi, serait sans incidence : « la violence inhérente au tournage d'un film à caractère sadomasochiste ne pourrait être légitimé par le consentement de M.L. et ne saurait exonérer F.X. de toute poursuite ».


La Cour de cassation approuve et rejette le pourvoi, répétant les principes de base du droit pénal.


Une jurisprudence critiquable


Qu'il nous soit permis de nuancer l'enseignement de la Cour de cassation.


L'activité sexuelle, peu importe sa forme, touche à l'intimité des personnes et tombe dans la notion de vie privée.

Cette valeur supranationale trouve son assise dans l'article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droit de l'homme selon lequel : « toute personne a droit au respect de la vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance ».


On sait que la Cour européenne des droits de l'homme a toujours vu dans l'article 8 une notion large, ouverte et évolutive.


La Cour strasbourgeoise a du reste déjà eu à se pencher sur l'articulation entre la vie privée et les aspects pénaux du sadomasochisme, dans une affaire où les « victimes », consentantes au départ, avaient ensuite demandé l'arrêt des ébats lorsque ceux-ci ont dégénéré.


Dans son arrêt du 17 février 2005 (Requête 42758/98 et 45558/99), la Cour a rappelé l'interprétation très large de la notion de vie privée qui englobe « les éléments tels que le sexe, l'orientation sexuelle et la vie sexuelle qui sont des composantes importantes du domaine personnel protégé par l'article 8 ».


Or, l'ingérence dans le droit à la vie privée n'est autorisé au sens de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, que dans certaines conditions, notamment si elle est prévue par la loi, poursuit un but légitime et est nécessaire dans une société démocratique pour la poursuite de ce but.


Il restait donc à voir, selon l'expression de la Cour, « si la condamnation des requérants pouvait passer pour nécessaire, dans une société démocratique pour atteindre les buts que la loi pénale poursuit, à savoir la défense des droits et libertés d'autrui, la protection de la santé, la défense de l'ordre et la prévention des infractions pénales. »


La Cour rappelle que l'article 8 de la convention protège le droit à l'épanouissement personnel, que ce soit sous la forme du développement personnel ou sous l'aspect de l'autonomie personnelle qui reflète un principe important qui sous-tend l'interprétation des garanties de l'article 8.


Pour la Cour, il en résulte que le droit pénal doit en principe éviter d'intervenir dans le domaine des pratiques sexuelles consenties, qui relèvent du libre arbitre des individus. Il faut qu'il existe des raisons particulièrement graves pour que soit justifiés, aux fins de l'article 8 §2 de la CEDH, une ingérence des pouvoirs publics dans le domaine de la sexualité.


C'est ici que le consentement intervient, la Cour rappelant que « si une personne peut revendiquer le droit d'exercer des pratiques sexuelles le plus librement possible, une limite qui doit trouver application est celle du respect de la volonté de la victime de ses pratiques dont le propre droit au libre choix quant aux modalités d'exercice de sa sexualité doit aussi être garantie. Ceci implique que les pratiques se déroulent dans des conditions qui permettent un tel respect ce qui ne fut pas le cas. En effet, à la lumière notamment des éléments retenus par la Cour d'appel, il apparaît que les engagements des requérants visant à intervenir et à arrêter les pratiques en cause lorsque la victime n'y consentait plus, n'ont pas été respectées. DE surcroit, au fil du temps, toute organisation, tout contrôle de la situation était devenue absente. Il y a eu une escalade de violence et les requérants ont eux même avoués qu'ils ne savaient pas où elle se serait terminée ».

On le voit, la situation est nettement plus nuancée que ce qu'affirme la Cour de cassation française.


(Cass. crim., 2 déc. 2009, n° 09-82.447, disponible dans Communication - Commerce électronique, LexisNexis Jurisclasseur, Mars 2010, p. 35).

 

Lien vers l'article :


link

 

 

Ce n'est pas vraiment nouveu, combien de sites dispaissent après je ne parle pas de leurs qualités ou contenus. Le forum " le dojo" était un endroit intéressant, enrichissant mais bdsm. Le mot ou plutôt la pratique interdite !

 
 
Par Lady Ariciaa
Mercredi 10 mars 3 10 /03 /Mars 02:01

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Vive la censure ! ! !

Voilà qu'un forum où j'adorais aller depuis plusieurs mois et qui existe depuis pas mal de temps a été fermé du jour au lendemain.

S'il avait été à peine créer et fermer, j'aurais pu comprendre mais là je suis estomaqué car il existe depuis pas mal de temps.

Un site bien entendu bdsm mais pas vulgaire, riche en renseignements, bien tenus par ses administrateurs.

Je suis vraiment déçu en espérant qu'il reviendra ou alors sous une autre forme.

Je sais bien qu'on parait à ces p'tits gens qui d'un clic font disparaitre un forum que nous avons des pratiques anti sociales, qui vont contre l'intégrité de l'autre... Mais qui lisent pour qu'ils voient que ce n'est aucunement le cas.

Que ce soit de simples soumis ou mon petit ami, je respecte autant les uns que les autres. Ce n'est qu'un jeu entre adultes consentants.

Je comprends qu'on ai à l'oeil ces pratiques car parfois elles tombent dans l'extrême mais pas mettre tous les forums et pratiquants dans le même sac.

Enfin voilà, j'avais envie de pousser la gueulante ! ! ! Je sais que cela ne sert à rien mais voilà j'avais envie de m'exprimer sur ce sujet. Et comme pour l'instant les blogs sur ce site continue à exister sans soucis (et j'espère pour longtemps) je m'exprime et crie ma colère par rapport à cette fermeture.

Si vous voulez contester cette décision, tapez sur google "le dojo ca" et laissez un message dans "contester".
Par Lady Ariciaa
Dimanche 14 février 7 14 /02 /Fév 17:29

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  • Le journal de Lady Ariciaa
  • : Un blog sur le vécu et le ressentie d'une jeune Domina, sur la découverte du milieu bdsm... Libre à vous de jeter un coup d'œil et au détour d'un article d'y laisser un commentaire.
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