La domination

 J'ai lu un article qui m'a fait sourire surtout après le week-end que j'ai passé. Un week-end D/s comme je les aime.

« Dilemme : W9 mise en demeure par le CSA

mercredi 2 juin 2010 8h11. par Premiere.fr


 

Il n'aura pas fallu longtemps pour que le CSA hausse le ton envers la nouvelle émission de télé-réalité "décomplexée" Dilemme diffusée sur W9 . Le conseil vient de mettre en demeure la chaîne pour "atteinte à la dignité humaine".


 

C'était prévisible: le Conseil supérieur de l'Audiovisuel allait particulièrement surveiller la nouvelle émission de télé-réalité de W9 produite par Alexia Laroche Joubert : Dilemme. En effet ce nouveau rendez-vous était présenté comme de la télé-réalité décomplexée par ses concepteurs... autant dire que l'on pouvait s'attendre à quelques débordements et ça n'a pas trainé ! Ainsi, le CSA reproche à Dilemme l'un de ses ... "dilemmes". Lors de l'émission quotidienne du 25 mai, on a pu voir Ophélie se voir proposer de "devenir le toutou de Caroline pour une journée" pour faire gagner 6000 euros à son équipe.


 

Il faut bien entendu comprendre cette épreuve au sens littéral du terme. Ainsi, la participante s'est vue traitée en chienne de salon, avec une laisse autour du cou et devant manger dans une écuelle. A la jeune femme de rajouter grognements et aboiements pour rendre encore plus réaliste son interprétation.


 

Ni une, ni deux, le CSA a décidé en assemblée plénière de mettre en demeure W9 pour condamner ce "traitement avilissant et dégradant" alors que la chaîne doit respecter le principe la dignité humaine dans ses émissions selon sa convention...


 

Pour le moment pas d'autres sanctions donc si ce n'est l'obligation d'imposer dorénavant un logo d'interdiction aux moins de 10 ans au début des émissions "lorsque la nature des rapports entre les candidats ou de leurs propos le justifie".


 

Reste à savoir si cette mise en demeure va effrayer la production de Dilemme et surtout la chaîne pour assagir son programme de télé-réalité ?"


 

Ah bon, c’est avilissant et dégradant et ne respecte pas le principe de la dignité humaine de mettre un collier à une personne et le tenir en laisse, oups ! lol ;-)


 

Ce week-end, c’était la première fois que je voyais mon soumis manger dans une assiette à terre tel un chien à mes pieds. J’étais attablé en compagnie de consœurs avec des soumis entrain de nous servir et d’autres à nos pieds en train de manger.


 

Ce fut un excellent week-end sous le signe de la Domination et soumission.

Par Lady Ariciaa
Mercredi 2 juin 3 02 /06 /Juin 17:36

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J'ai discute avec une Domina qui est en couple d/s avec un novice. Ils sont dans notre tranche d'âge.

C'est là que je me suis aperçu que la patience que j'ai pour ma vie vanille joue aussi du coté d/s. Car rien de tel que de savoir être patiente et de laisser le temps au temps à l'autre pour avancer dans cette exploration bdsm. C'est avec le temps qu'on sent qu'on peut passer des étapes pour lesquelles quelques temps avant il n'était pas vraiment prêt. C'est le temps qui a fait son travail car l'autre a pu y penser en tout quiétude sans se sentir opréser.
Le soucis avec cette demoiselle, c'est qu'elle en exige trop tout de suite et surtout sans faire preuve de patience. Du coup, il se retrouve au pied du mur et se braque. Cela génère du mécontentement de la part de la Domina et le couple ne peut avancer sereinement car il y a un fossé les séparant.

 Il faut savoir s'adapter, moduler les punitions par rapport au lieu, au moment. Un soumis reste avant tout un homme avec son égo de mâle. Il faut savoir le modeler avec finesse et subtité afin de pouvoir arriver à ses fins.

Telle la fable de la Fontaine, le lièvre et la tortue il faut savoir prendre le temps, le temps de se connaitre, de connaitre l'autre, prendre le temps d'avancer sans brusquer l'autre ... Car comme pour le veau qu'on veut faire rentrer dans la grange. En tirant par son collier, il ne fait que se braquer mais en tirant sur la queue il ne va pas reculer mais avancer au contraire. Avec le temps, l'homme se soumet de plus en plus, accepte plus de choses, devient plus docile ... Plus on force, plus on oblige et plus on va droit au mur même si c'est nous qui conduisons et qu'il ne peut que nous suivre.

Comme je dis tel un animal sauvage, il faut apprendre à l'apprivoiser.

Il faut je pense dominer subtilement car rien de tel avec de la patience. Cela permet en plus de créer un élément moteur qui n'est que très très important, cela permet d'obtenir la confiance et rien de tel pour une relation d/s.

Disons qu'il faut savoir mélanger respect, patience et écoute pour que le cocoon se crée et que le plaisir soit partagé.
De même messieurs ne soyez pas impatient en voulant brûler les étapes car vous ne ferez que vous brûlez les ailes et quand vous retomberez cela vous fera mal !
Par Lady Ariciaa
Vendredi 14 mai 5 14 /05 /Mai 10:58

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Le consentement doit être au coeur de la relation vanille, sm, D/s ou plus largement BDSM.

La présomption de consentement des époux à l'acte sexuel ne vaut que jusqu'à preuve du contraire. La loi du 4 avril 2006, qui a entériné la position jurisprudentielle, reconnaît le viol entre époux.

Le consentement peut être considéré comme vicié, tant au civil (notamment art 1109) qu’au pénal. Pour ne pas être qualifié de la sorte, le consentement doit être libre, éclairé et exprès.

Le consentement sera considéré par exemple lorsqu’une personne tait  sa séropositivité, falsifie ses résultats de tests VIH ou allègue une allergie au latex pour que leurs partenaires consentent, à entretenir des relations sexuelles non protégées. L'auteur trompe la victime sur la réalité de la situation. Trompée, elle acceptera les relations sexuelles mais son consentement sera inopérant, parce que non éclairé, pour déresponsabiliser l'auteur.

Le consentement est vicié dès lors qu’il est établi que la victime a accepté de participer à des relations par peur.

Plus largement, le délit est constitué, lorsqu’une personne cherche, par quelque moyen ou subterfuge que ce soit,  à obtenir le consentement de la victime qui l'aurait refusé si elle avait été mieux éclairée. C’est une atteinte à la liberté sexuelle.

NONCT

L'indifférence du droit pénal au consentement de la victime est un principe établi. « La violence […] à caractère sadomasochiste ne pourrait être légitimée par le consentement de la victime » (Cass. crim., 2 déc. 2009, n° 09-82.447)



Il en résulte que le consentement de la victime est écarté par le juge répressif et permet de condamné l’auteur, y compris dans le cadre de relation sadomasochiste. Certains adeptes de ces « jeux » pourraient s’en offusquer mais force est de constater que cela participe à éviter certains abus.

N’étant ni sadique, ni maso et adepte de la D/s et non du sm, je me réjouis de cette indifférence du droit pénal au consentement de la victime, en cas de violence

Il en résulte que le consentement de la victime est écarté par le juge répressif et permet de condamné l’auteur, y compris dans le cadre de relation sadomasochiste. Certains adeptes de ces « jeux » pourraient s’en offusquer mais force est de constater que cela participe à éviter certains abus.

Texte très intéressant lu sur "charnel et cérébral" :
link



Par Lady Ariciaa
Samedi 27 mars 6 27 /03 /Mars 22:15

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http://img2.ak.crunchyroll.com/i/spire4/bbc5b347018dcbb6007f2c432b5ea2cd1244701716_full.jpg

Tout à l'heure, j'ai réalisé qu'en vanille il y a aussi la notion de possesion via le collier. Bien entendu c'est implicite et il n'y a pas ce caractère d'obligation et de soumission.

Pourquoi je dis cela car quand je mets mon collier à mon soumis, je lui indique par là qu'il m'appartient. Lors de sortie extérieur, cela indique aussi que ce n'est pas un soumis sans collier. Il y a cette notion d'appartenance.

Quand l'être aimé qu'il soit une femme ou un homme offre un collier à son / sa partenaire avec un coeur, une plaque avec un écrit du genre "je t'aime" ou autre cela signifie aux yeux des autres que cette personne est prise. C'est un présent qui nous informe de l'amour de l'autre mais qui n'est pas insignifiant. Ainsi la personne portant le collier se rapelle de l'autre tout au long de la journée et informe les autres de manière implicite qu'on est pas un coeur à saisir. En quelque sorte qu'on est déjà lié à quelqu'un, qu'on appartient déjà à une personne. Il y a cette notion de ne plus être libre.

Qu'est ce que le bdsm finalement ce n'est juste qu'une formulation plus directe de cette possesion de l'autre. Ce n'est pas implicite mais explicite cette fois-ci.

Plus le temps passe et plus j'appartiens à mon homme dans le sens où plus le temps passe et plus je m'attache à lui et plus le besoin d'être avec lui se fait sentir.

Nous sommes parfois, je me dis un couple un peu "bizarre" car le bdsm forcément change d'une relalation "vanille". Cependant, je suis bien dans cette relation, je m'épanouie. De plus, nous évoluons mais nous évoluons dans le même sens, avec les mêmes envies et nous avons un plaisir réciproque à pratiquer ensemble le bdsm.

La semaine prochaine, je vais lui remettre le contrat que j'ai fait pour lui. Petit à petit, tous ce que j'ai pu imaginer, eu envie, penser... je le mets tout doucement en place avec LUI. Je ne pensais pas un jour que cette relation serait si intense, plaisante, épanouissante.

Elle dépasse largement ma première relation qui fut forte, faite de bons moments, plein de rires et sourires, pleine d'amour ... Depuis cette relation, j'ai eu bien entendu d'autres hommes, d'autres relations mais aucune n'a égalé cette première relation. Maintenant, je vis à nouveau une relation comme j'aime, comme j'en recherchais une faite de complicité, de moments tendres, de rire, de plaisirs, de partage....

Pourquoi cette image car elle représente bien l'année à venir placé plus sous le signe de la d/s que l'année 2009. Disons que le temps fait que petit à petit, je me libère du carcan de la femme vanille avec ses appréhensions, ses doutes, ses questions, son empathie pour faire plus place à une Domina plus intransigeante et étant plus axé sur l'éducation. De même, lui aussi commence de plus en plus à se plier aux règles même si c'était un peu déjà le cas et l'année 2009 porte un peu ses fruits sur ce que je souhaitais de lui en d/s.

En un mot,     http://lapuce907.l.a.pic.centerblog.net/ipzs4r63.gif

Par Lady Ariciaa
Samedi 30 janvier 6 30 /01 /Jan 15:54

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En 1954, le roman Histoire d'O a été écrite par la française, Pauline Réage. Cette histoire à fait écho dans l'esprit de beaucoup de lecteurs à travers le monde c'est ce qui mit les feux aux poudres pour ainsi dire. A partir de là, quelques yankees vétérans de la seconde guerre, unifiés par leurs conditions Gay ont établit les bases de ce qu'on appelle la culture du cuir (surtout en Californie et a new york). On a ici l'ancienne garde qui va très vite arriver en Europe, principalement en Angleterre, puis en France et en Allemagne.

L'ancienne Garde venait de naitre. Ceux qui s'appelaient eux même SadoMaso. Mais c'était des puristes qui avaient une structure très rigide, intolérante et exclusivement gay. Ce n'est que plus tard que les lesbiennes allaient être acceptées. Finalement quand la nouvelle garde se met en place c'est là que les hétero on était finalement acceptés. Pour se démarquer de l'ancienne garde trop rigide, la nouvelle prend le nom de "BDSM" et toute la philosophie qui va avec (qui l'oppose à l'ancienne garde dite SM).

Actuellement les changements au sein de la nouvelle garde sont quand même assez gros. Pourquoi ces changements ? A cause de la popularité du BDSM. Cette mode qui fait qu'on reçoit de plus en plus de monde dans nos rangs. (si c'est un bien ou un mal, j'en sais trop rien mais c'est un fait).

Reprenons par opposition a l'ancienne garde (dite SM), la nouvelle garde (dite BDSM) va quand à elle être très tolérante dès le début, ce qui a provoqué la "normalisation" de nos pratiques et même petit à petit leur acceptation au niveau des meurs (et par extension : des lois).

La nouvelle garde a fait un grand pas en avant quand ils ont réussit a éliminer le Sadisme et le masochisme du DSM-IV (94). Désormais on est plus considèré comme des malades mentaux mais comme des kinkys et ça change beaucoup de choses au niveau juridique déjà (divorces, travail ...) Cependant, la bataille est loin d'être finie: L'affaire Spanner (année 1991) qui a consisté en la criminalisation d'hommes consentants, alors qu'aucune plainte de quiconque n'avait été déposée, a jugé coupables des Dominants sur la seule base des marques laissées sur les soumis. Une fessée un peu appuyée, un bondage serré sont donc illégaux et ce jugement a été validé par la Cour européenne en Juin 1997...

Au canada la cours suprême a fait un durcissement de la législation en ce qui concerne les actes qu'ils appellent de déshumanisations vers 2007, si ma mémoire est bonne (à vérifier)
Depuis, quelques Cours canadiennes ont jugé que le sexe SM lui-même est déshumanisant et qu'une personne ne peut y consentir.

Angleterre en 2008: Désormais, tout "acte qui peut provoquer de graves blessures à l'anus, la poitrine ou les parties génitales d'une personne", est strictement interdit + la loi sur la pornographie violente, dont la diffusion est désormais interdite

Pourquoi ce durcissement des législations? à causes des dérives du BDSM, autrement dit: quand une partie de jambes en l'air tourne très mal.

Ce texte a été écrit par Tchadius. Je l'ai repris ici car je l'ai trouvé vraiment intéressant.
Par Lady Ariciaa
Samedi 26 décembre 6 26 /12 /Déc 17:12

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Par là, j’attend que c’est souvent l’homme qui a ce fantasme de la cage de chasteté. C’est lui qui en parle à sa Femme / Dominatrice. La femme n’en a pas forcément l’idée ou n’a pas forcément envie de l’utiliser. C’est donc l’homme initiateur de cet accessoire au sein du couple ou au sein de la relation Dominante / soumis.

Pourquoi je dis solution de facilité pour la femme. Vous allez me dire que c’est un stéréotype mais parfois je ressens cela au travers de ce que je peux lire. La femme n’a plus  besoin de prétexter d’avoir mal à la tête le soir puisque son homme a une cb et elle n’a pas à se justifier.

Il y a des couples où l’homme n’a plus eu de rapport depuis… perpette. La femme, elle quand elle a envie elle va voir un soumis car elle ne veut pas rendre « mâle » son homme. La bonne excuse, elle trompe son homme sous couvert du bdsm, belle excuse !

Effectivement le sexe rend « mâle » l’homme mais j’aime le voir ainsi et lui imposer quelque chose de d/s. C’est un régal car à ce moment là justement la soumission c’est quelque peu envolé. A ce moment, il se plie vraiment à ma domination car son coté « mâle » est plus que présent et le garder sous le statut de soumis à ce moment est plus qu’un délice. :- )

La cb est un accessoire qui au début ne m’attirait que moyennement et j’en avais peu recours. Il est vrai que plus le temps passe et plus j’apprécie cela surtout sur quelques jours d’affilé. Je vois mon chéri se transformait en agneau lol. Avant je l’utilisais peu et pas longtemps et maintenant plus et plus longtemps ;- )

Certains disent que de ce fait que c’est le soumis qui mène le jeu puisque c’est lui l’instigateur de la cb. Je dirais que non c’est pas lui, ce n’est pas parce qu’on est attentive à ses idées et que certaines on les essaye pour lui faire plaisir dans un premier temps qu’on se soumet à ses idées. La d/s est un partage de sensation, d’émotion, de plaisir, un échange tout simplement. Dans tout échange, il y a deux protagonistes où on peut prendre ou non en considération les idées et envies de l’autre . Ce que me dit mon soumis, je le garde en mémoire même si je ne le mets pas en pratique ou du moins pas de suite. Cela permet d’enrichir la relation, qu’il y est un plaisir partagé. Une relation c’est à deux donc même en d/s, il faut savoir écouter l’autre et savoir faire un savant mélange de nos envies et des siennes pour obtenir une d/s qui conviennent à tous les deux. Car sinon on va droit dans le mur si on ne pense qu’à nous et nos petits plaisirs en occultant ceux de notre soumis.

Enfin c’est ma vision des choses.
Par Lady Ariciaa
Samedi 26 décembre 6 26 /12 /Déc 10:56

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Tout à l’heure en me balladant sur un site bdsm, je vois l’image d’un homme bailloné du coté du bandeau publicitaire. Pourquoi j’aime tant cela, pourquoi ai-je toujours aimé cela ? Pourquoi j’aime cette image de l’homme contraint ?

Pourquoi j’ai toujours aimé me «bagarrer» avec les hommes ? Pourquoi l’image d’un homme bailloné dans un film quand j’étais adolescente avait tant eu éccho en moi ? (la photo de l’acteur bailloné est sur mon site => Léonardo Dicapprio dans L’homme au masque de fer) Pourquoi l’image d’un homme contraint dans le clip de Coldplay m’a tant plus à part sa belle gueule ? (La chanson «Trouble») Pourquoi ai-je un attrait particulier pour le baillon ?

Je me dis que pas mal d’hommes ont ce fantasme de soumission mais coté femme c’est souvent un homme qui fait découvrir cela à la femme. Est-ce que finalement, on a été conditionné pendant des siècles et que de ce fait ce genre d’idée nous paraît impossible même si elle vient à nous ? Pour moi, clairement un homme ne pouvait accepter d’être sciamment humilié, rabaissé... J’étais très loin de cette réalité.

J’ai découvert ce monde par hasard et un peu du jour au lendemain. De ce fait, il est vrai que je garde pas mal de réactions vanilles même si elles commençent à se dissoudre en moi et à disparaitre petit à petit, à avoir moins de remort, laisser plus libre court à mes pensées sans forcément penser «vanille» en étant en d/s.

Disons que la découverte et l’avancement de la d/s dans un couple permet d’avancer et de se sentir libre d’avancer à son rythme sans se presser et sans sauter d’étapes. Rien de tel que de prendre son temps.

Plus j’avance dans la vie et plus je constate que prendre son temps à beaucoup d’effets positifs. Ce n’est pas pour autant que je ne sais pas être réactive mais je me pose de plus en plus. Je pense que c’est aussi du au fait que ma vie avance petit à petit, se stabilise, ce qui permet d’évoluer et de penser tranquillement et paissiblement.
Par Lady Ariciaa
Jeudi 17 décembre 4 17 /12 /Déc 23:19

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Afin de remettre les idées et envies de certains dans le droit chemin.

J'ai vu des vidéos ce matin qui ont été publiés sur des sites, blogs ou forums qui m'ont purement et simplement outré. Je ne comprends pas comment on peut publié ce genre d'ignomie !

Voici un petit rappel de la loi :

"Article 222-27 :

Les agressions sexuelles autres que le viol sont punies de cinq ans d'emprisonnement et
de 80000 € d'amende.


Article 222-28 :

(Loi n° 98-468 du 17 juin 1998 art. 13 Journal Officiel du 18 juin 1998)
L'infraction définie à l'article 222-27 est punie de sept ans d'emprisonnement et de
115000 F€ d'amende :


1° Lorsqu'elle a entraîné une blessure ou une lésion ;
2° Lorsqu'elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, ou par toute autre
personne ayant autorité sur la victime ;
3° Lorsqu'elle est commise par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions ;
4° Lorsqu'elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice ;
5° Lorsqu'elle est commise avec usage ou menace d'une arme ;
6° Lorsque la victime a été mise en contact avec l'auteur des faits grâce à l'utilisation, pour
la diffusion de messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de télécommunications.


Article 222-29 :

Les agressions sexuelle autres que le viol sont punies de sept ans d'emprisonnement et de
115000€ d'amende lorsqu'elles sont imposées :

1° A un mineur de quinze ans ;
2° A une personne dont la particulière vulnérabilité due à son âge, à une maladie, à une infirmité,
à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur.


Article 222-30 :

L'infraction définie à l'article 222-29 est punie de dix ans d'emprisonnement et de 150000 € d'amende :

1° Lorsqu'elle a entraîné une blessure ou une lésion ;
2° Lorsqu'elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre
personne ayant autorité sur la victime ;
3° Lorsqu'elle est commise par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions ;
4° Lorsqu'elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice ;
5° Lorsqu'elle est commise avec usage ou menace d'une arme.


Article 222-31 :

La tentative des délits prévus par les articles 222-27 à 222-30 est punie des mêmes peines.


Article 222-32 :

L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est
punie d'un an d'emprisonnement et de 15000 € d'amende

Article 222-33 :

(Loi n° 98-468 du 17 juin 1998 art. 11 Journal Officiel du 18 juin 1998 rectificatif JORF 2 juillet 1998)

Le fait de harceler autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes
ou exerçant des pressions graves dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une
personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions, est puni d'un an d'emprisonnement
et de 15000 € d'amende."

Tiré du blog bdsam : link

Par Lady Ariciaa
Samedi 21 novembre 6 21 /11 /Nov 16:26

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Cet arrêt est intéressant car il aborde le cadre légal dans lequel le BDSM doit se situer. La loi ne règle pas tout, mais entre liberté et responsabilité, entre acte "normal" et acte trop dangereux, entre acte consensuel et acte contraint, il faut bien trancher et dire ou s’arrête l’un et ou commence l’abus.

Dans les pays occidentaux, le sado-masochisme n'est pas interdit par la loi s'il se pratique entre partenaires adultes consentants. Cependant, la Cour Européenne des Droit de l'Homme a statué dans l'affaire K.A. et D.D. déroulé en Belgique le 17 février 2005 contre une pratique du sadomasochisme si la personne "esclave" demandait de façon expresse mais aussi tacite l'arrêt de ces pratiques.

Cet arrêt est tiré du blog d'Aramis où il nous livre quelques commentaires bien intéressants par rapport à cet arrêt :
link

"Voici l'arrêt de la CEH et l’histoire :

ARRÊT DE CHAMBRE K.A. ET A.D. c. Belgique (17/02/2005)

1. PRICIPAUX FAITS

Les requérants, K.A et A.D., sont deux ressortissants belges nés respectivement en 1945 et 1949 et qui habitent en Belgique. A l’époque des faits, K.A. qui était magistrat et A.D. médecin, s’adonnaient à des pratiques sadomasochistes avec l’épouse de K.A. De 1990 à 1996, ils fréquentèrent un club sadomasochiste dont les propriétaires firent l’objet d’une enquête judiciaire qui leur fut étendue.

Le 30 septembre 1997, sur le fondement des articles 398 et 380bis du code pénal, la cour d’appel d’Anvers reconnut les requérants coupables de coups et blessures volontaires et jugea que K.A. était également coupable d’incitation à la débauche ou à la prostitution. Ce dernier fut condamné à une peine de an d’emprisonnement et 100 000 francs belges (BEF) (soit 2 478 euros (EUR)) d’amende avec sursis, assortie notamment de l’interdiction d’exercer pendant cinq ans toute fonction, emploi ou office public ; A.D. se vit quant à lui infliger un mois d’emprisonnement et 7 500 BEF (à savoir 185 EUR) d’amende avec sursis.

S’agissant des coups et blessures, la cour d’appel nota que les requérants s’étaient livrés à des pratiques d’une extrême violence dans des locaux spécialement loués et aménagés à cet effet par eux, et que ces pratiques étaient d’ailleurs interdites par le règlement des clubs sadomasochistes précédemment fréquentés par K.A. et son épouse.

Outre une grande cruauté, ces pratiques, qui ont été enregistrées sur des cassettes vidéo saisies lors de l’instruction, révèlent notamment que les prévenus ont plusieurs fois ignoré que leur victime suppliait qu’il soit mis un terme aux opérations en cours. La cour d’appel estima que les pratiques en question étaient tellement graves, choquantes, violentes et cruelles qu’elles portaient atteinte à la dignité humaine, et le fait que les prévenus continuaient de soutenir qu’il n’y avait ici qu’une forme d’expérience sexuelle dans le cadre du rituel du jeu sadomasochiste entre personnes majeures consentantes et dans un lieu fermé, n’y changeait rien.

Par ailleurs, la cour d’appel estima établi que K.A. s’était également rendu coupable d’incitation à la débauche et à la prostitution, dès lors qu’il avait lui-même proposé aux dirigeants d’un club sadomasochiste que son épouse s’y livrât, comme « esclave » et moyennant rémunération, à des pratiques très violentes relevant de la débauche et de la prostitution, qu’il avait implicitement consenti à l’insertion de petites annonces dans ce but et avait fourni une aide matérielle en conduisant à quelques reprises son épouse au club en question et en allant chaque fois la rechercher et réceptionner l’argent, et cela pendant des mois.

Note d’Aramis : Voilà de quoi faire réfléchir ceux qui pensent que le milieu BDSM et la prostitution réelle sont deux mondes bien séparés. Quand il y a prostitution réelle d’une soumise (ou de soumis), on parle de proxénète, pas de Maître ou de Maîtresse.

Les requérants introduisirent un pourvoi en cassation qui fut rejeté par la Cour de cassation le 6 janvier 1998. Ayant relevé que K.A. avait sérieusement porté atteinte à la dignité de sa fonction de juge et que, dès lors, il n’était plus digne de l’exercer, la Cour de cassation prononça sa destitution le 25 juin 1998. Ce dernier perdit par la suite son droit à une pension de retraite du secteur public.

2. EXTRAITS DE L’ARRÊT ET DES COMMENTAIRES DE LA CEH

La Cour rappelle qu’il ne lui appartient pas de se prononcer sur la responsabilité pénale des requérants, cette appréciation incombant en premier lieu aux juridictions internes, mais qu’il lui incombe de s’assurer que, au moment où les accusés ont commis les actes qui ont donné lieu aux poursuites et à leur condamnation, il existait une disposition légale rendant leurs agissements punissables.

Note d’Aramis : Et oui, Tous les états se sont donnés le moyen d’intervenir si une personne, même consentante, est mise en danger.

La Cour note d’emblée que les requérants ne mettent pas en cause les dispositions sur le fondement desquelles ils ont été condamnés, mais allèguent que dans une « société permissive, libérale et individualiste », où des formes d’expérience sexuelle collective sont tolérées, le citoyen moyen ne serait plus choqué par nombre de pratiques, qui de ce fait ne devraient pas être pénalement répréhensibles. Quant à l’argument des requérants selon lequel leur condamnation n’était pas prévisible car il n’existe pas de précédent jurisprudentiel comparable, la Cour note que les pratiques en question étaient tellement violentes ‑ et donc sans doute tellement rares ‑ que l’absence de jurisprudence pertinente ne saurait guère étonner. Quoi qu’il en soit, l’absence de précédents ne pouvait être une circonstance empêchant les autorités nationales d’intervenir. Par ailleurs, quant à l’argument des requérants selon lequel ils n’auraient pas dû être condamnés car leurs victimes étaient consentantes, la Cour estime que K.A., qui était magistrat, ne pouvait ignorer le principe selon lequel le consentement de la victime n’annule ni le caractère illégal des faits, ni la culpabilité de l’auteur et, dès lors, ne constitue pas une cause de justification.

Note d’Aramis : Voilà qui réaffirme le principe selon lequel on reste responsable de ses actes. Le consentement (présumé, antérieur, ou même réaffirmé) d’une personne ne retire en rien les responsabilités de l’auteur des faits. Mais vous verrez qu’il n’y avait pas réel consentement.

Selon la Cour, deux éléments doivent être pris en considération. D’une part, il apparaît que les règles normalement reconnues pour ce genre de pratiques n’ont pas été respectées par les requérants : non seulement de grandes quantités d’alcool ont été consommées lors de ces séances, ce qui leur a fait perdre tout contrôle de la situation, mais en outre ils auraient également ignoré que la victime criait « pitié » et « stop », mots par lesquels il aurait été convenu entre les intéressés que ceux-ci devaient mettre fin aux opérations en cours. D’autre part, les requérants ont loué des lieux privés pour se livrer à leurs pratiques car ils les savaient interdites par le règlement des clubs sadomasochistes qu’ils fréquentaient jusque là. Or, les propriétaires ou gérants de ces clubs étaient et sont, du fait de leurs activités, spécialement à même d’évaluer les divers risques que peuvent comporter des pratiques sadomasochistes.

Note d’Aramis : On retrouve là une chose qui existe déjà outre-atlantique. A savoir que les bonnes pratiques BDSM sont connues et que leur non respect est interprété par la justice comme une préméditation d’un mauvais coup. On peut imaginer que la soumise était acoolisée pour l'affaiblir par exemple. Ici le safeword (mot d’arrêt) n’a pas été respecté. Ce n’est plus du BDSM, c’est donc une agression (et préméditée). Idem pour la notion de risque exagéré (donc mise en danger d’autrui).

Dans ces circonstances, les requérants ne pouvaient ignorer le risque de poursuites pour coups et blessures auxquels ils s’exposaient. La Cour tient par ailleurs à rappeler que les intéressés étaient respectivement professionnels du droit et de l’art de guérir.

La question à trancher est de savoir si l’ingérence dans le droit au respect de la vie privée des requérants était « nécessaire dans une société démocratique ».

Le droit d’entretenir des relations sexuelles découle du droit de disposer de son corps, partie intégrante de la notion d’autonomie personnelle, laquelle notion peut s’entendre au sens du droit d’opérer des choix concernant son propre corps. Il en résulte que le droit pénal ne peut, en principe, intervenir dans le domaine des pratiques sexuelles consenties qui relèvent du libre arbitre des individus. Il faut dès lors qu’il existe des « raisons particulièrement graves » pour que soit justifiée, aux fins de l’article 8 § 2 de la Convention, une ingérence des pouvoirs publics dans le domaine de la sexualité.
Note d’Aramis : Voilà qui précise les limites d’action d’un état en la matière. C'est aussi important ça. En angleterre des prtaquants "sains " ont eu des problèmes à une époque encore récente. Mais avec cet arrêt, les choses commencent à s'éclaircir.

En l’espèce, la Cour estime qu’en raison de la nature des faits incriminés, la condamnation des requérants n’apparaît pas être une ingérence disproportionnée dans leur droit au respect de la vie privée. Si une personne peut revendiquer le droit d’exercer des pratiques sexuelles le plus librement possible, le respect de la volonté de la « victime » de ces pratiques -dont le propre droit au libre choix d’exercice de sa sexualité doit aussi être garanti- constitue une limite à cette liberté. Or, tel ne fut pas le cas en l’espèce.

Note d’Aramis : En clair, le libre choix est inaltérable. A tout moment une personne doit avoir le moyen d’exprimer son avis et de cesser toute pratique. Vous devez donc intégrer cela dans l'oragnisation de vos pratiques. Toute forme de contrainte détournée (climat de peur, alcool etc...) sera interprétée comme une non-consensualité en cas de problème.

Il apparaît en effet que les engagements des requérants visant à intervenir et arrêter immédiatement les pratiques en cause lorsque la « victime » n’y consentait plus n’ont pas été respectés. De surcroît, au fil du temps, toute organisation, tout contrôle de la situation étaient devenus absents. Il y a eu une escalade de violence et les requérants ont eux-mêmes avoué qu’ils ne savaient pas où elle se serait terminée.

Note d'Aramis : La CEH reconnaît donc laux Dominants le devoir de prendre les précautions d'organisation pour que tout se passe sans danger excessif et de façon consensuelle. C'est quand même intéressant ! C'est un peu comme si vous organisez n'imporet quelle activité "vanille" quoi

Dans ces circonstances, la Cour considère que les autorités belges étaient en droit de juger que les poursuites engagées contre les requérants et leur condamnation étaient des mesures nécessaires dans une société démocratique à la protection « des droits et libertés d’autrui ».


FIN DU TEXTE DE LA CEH


En conclusion, je vous laisse réfléchir sur l’arrêt de la Cour Européenne. C'est intéressant cette limite posée entre vie privée et doit d'ingérance de la justice. Aussi intéressant la reconnaissance par la CEH des "bonnes pratiques" BDSM considérées comme normales (et mêmes qui doivent être respectées) entre adultes consentants. "


Pour ceux que cela intéresse, voici le lien vers l'arrêt : link

Par Lady Ariciaa
Samedi 21 novembre 6 21 /11 /Nov 16:09

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Tiré du roman "Le lien" de Vanessa Duriès


Extrait :

                                                            LA RÈGLE DU JEU


 

   Le jeu des relations entre le maître et son esclave est subtil et délicat. Les esclaves doivent savoir indiquer aux maîtres les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre faux pas rompt l'harmonie et au-delà brise la considération que l'un porte à l'autre. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. Nul maître ne peut aller au-delà des limites acceptées, moralement ou physiquement, par son esclave. Toute dérogation à cette règle peut être mortelle.

   En cela, le rôle du maître est extrêmement difficile à tenir, car il doit s'adapter à la personnalité et aux capacités d'obéissance et de résistance de chaque esclave. L'un comme l'autre ne doivent jamais décevoir. L'esclave doit accorder au maître les privilèges de sa fonction : lui procurer le bonheur grisant de dominer un être réceptif, soumis, qui sache cependant faire preuve de temps à autre de quelque indépendance, qui puisse désobéir avec discernement, car la punition qui s'ensuivra sera source de plaisir pour l'un et pour l'autre. Savoir désobéir est un art qui implique une parfaite connaissance des désirs du maître, sans parler d'amour puisque c'est le mot que nul ne prononce au cours des joutes.


   Le jeu s'installe autour de cet exceptionnel rapport de forces. Se soumettre, désobéir, endurer, alternances délicates auxquelles je ne veux pas me dérober. La tension ne doit cesser de monter. Le rôle de l'esclave est de toujours se donner à fond, quelle que soit la personnel préposée au dressage et quelles que soient ses pratiques. La résistance aux humiliations, aux contraintes, à la douleur décuple l'intensité et l'aspect cérébral du combat. C'est alors que mon corps peut s'épanouir, se donner à part entière. C'est l'extase, la jouissance exacerbée par les rites souvent inattendus, l'abnégation de soi que l'on garde constamment présente, la soumission à l'autre, la souffrance aussi. C'est justement cette part d'inconnu qui me fascine, qui fascine l'esclave, car dans les rapports sadomasochistes l'ingéniosité du maître doit sans cesse se renouveler et être mise à rude épreuve. Il est très excitant de toujours ignorer ce qui peut advenir au cours d'une séance, de ne jamais prévoir les surprises que le maître vous réserve.  Il peut arriver qu'une esclave prêtée par celui à qui elle appartient s'avère plus performante avec un autre maître qu'avec le sien : de même qu'un contact de peau vous électrise alors qu'un autre vous laisse indifférente, il est des maîtres privilégiés qui communient avec leur esclave, alors que d'autres restent obstinément étrangers, inexistants, artificiels.

Tiré du blog d'André de Sainte Croix :
link

(avec son aimable autorisation)

Par Lady Ariciaa
Samedi 29 août 6 29 /08 /Août 15:07

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