Voici un article que j'ai trouvé sur un blog d'une soumise (Aurora). J'ai voulu le mettre car j'ai certains de mes anciens soumis qui disent que étant un homme, ils n'ont rien à craindre d'une femme. Mais une fois attaché...

Je suis tout à fait d'accord avec ce qu'elle a écrit et je n'ai rien changé à son article car ça aurait pu être moi qui l'avait écrit car je suis d'accord avec tous ce qu'elle a écrit.

"Cette note parle de la mort d’un jeune homme soumis au cours d’une séance de BDSM et plus précisément de bondage par momification. Et du suicide du « maître » qui présida la session dans le Massachusetts. Du procès post-mortem qui se déroule ces jours-ci.

 

Vous irez lire ici pour comprendre (mais un peu plus bas, il ya une traduction ou plutôt un résumé de l'article. J’évoque rarement ces faits divers sur mon blog.

Tout simplement parce qu’ils ne font que contribuer à jeter l’opprobre sur une communauté à la sexualité particulière qui fait, parfois, déjà peur de par sa seule existence.

 

Vivre est une maladie mortelle pour nous tous.  On le sait, nous n’en sortirons pas vivants. Le simple fait de franchir notre porte le matin n’assure pas que nous rentrerons le soir. Tout le monde a eu, un jour ou un autre, une « conduite à risque », ne serait-ce qu’en prenant le volant fatigué ou en ayant bu le verre qu’il ne fallait pas. Trois à cinq cas de décès par an dénombrés statistiquement et dus à des pratiques BDSM, cela est bien peu. Il  y a, aujourd’hui encore, beaucoup plus de contaminations par le sida dans des relations « classiques ».  Ne l’oubliez pas avant de crier « Haro ! ».  Mais ces trois à cinq morts sont "nos" morts de trop.

 

Reste en effet le fait que ces pratiques -et nous ne le répèterons jamais assez- ne sont pas anodines, qu’on l’oublie trop souvent depuis que l’effet de mode tend à faire du BDSM un « jeu » ouvert à tous.

 

Il est une question que nous avons en tout cas toujours soulevée ici : le danger que représente une relation « immédiate » avec un inconnu, relation née dans le domaine du virtuel. Il en est une autre que peu de pratiquants voudront admettre, même à la lecture de ce lien : l’expérience n’est pas tout, on ne peut se fier à quelqu’un sur une simple « carte de visite » ou les photos d’un beau donjon.

 

Si j’ai choisi finalement, après quelques jours de réflexion, de vous donner accès à ce document, c’est parce qu’il interroge très bien juridiquement à travers ce procès (mais au regard de la loi américaine) les limites de la notion de « consensuel ».  Le « C » de « Safe, Sane and Consensual ».

 

Cette note s’adresse surtout à des adeptes du BDSM.  Ceux-là savent mieux que les autres (qui ne connaissent le BDSM qu’à travers quelques blogs comme le mien) qu’il y a -au-delà de la relation sadomasochiste au sein d’un couple amoureux, complice et en parfaite harmonie- des  sessions extrêmes entre partenaires d’un bref instant et des gens qui les recherchent telles quelles (mais dans l’inconscience que celles-ci pourraient entraîner leur décès).

 

Parmi les non pratiquants, seuls ceux qui -par exemple- connaissent quelques anecdotes de la « vie privée » et des séjours new-yorkais de Rainer Werner Fassbinder ne seront pas étonnés.

 

Cette affaire est si loin de ce qui est généralement abordé ici qu’elle pourra surprendre mais le BDSM, oui, c’est aussi cela.

 

Et il serait bon, justement parce que nous ne sommes pas sous le coup de la loi US, que la partie de la communauté BDSM dite « hard » réfléchisse bien au sens des mots « risque » et « responsabilité » et ne se retranche pas toujours derrière la seule notion de « consentement ».

 

Parce qu’un accident (ici, les trois heures fatales de sommeil du « maître »), quand on « joue » sur le registre dur, ça peut arriver à tout le monde.

 

   Résumé de l'article en anglais :

 Ils s'étaient rencontrés sur Internet, il a traversé l'atlantique pour aller chez LeBlanc. Après le décès d'A. Exley, LeBlanc a signé un papier de 5 pages, et s'est envoyé une balle dans le crâne. Mais il apparaît que LeBlanc était considéré comme un "hard side player", ie. un jouer de l'extrème. Après le décès d'Adrian Exley, des gens se sont présentés à la police signalant qu'ils avaient été ligottés par LeBlanc durant de longues périodes, signalant qu'ils en avaient assez, sans que LeBlanc ne cesse le jeu. Entre Exley et LeBlanc, la session a duré 3 jours ; c'est un troisième homme, Scott Vincent, qui a découvert que Exley ne respirait plus. Il était dans un placard, momifié dans du plastique jusqu'au cou, la tête recouverte d'un heaum de cuir avec un fin tuyau de plastique lui permettant de respirer. "Ce n'est pas parce que vous donnez votre accord pour une session de bondage que vous acceptez d'être mis dans des conditions dangereuses -- laissé seul durant de longues périodes --, ou d'être abusé par le "top" Ces deux actions vont à l'encontre des protocles de bondage, qui dit que les participants doivent arrêter si l'un des partenaire utilise un "safe word" -- mot de secours ; ils disent aussi que personne ne doit être laissé sans surveillance " dit Susan Wright, porte parole de la National Coalition for Sexual Freedom. Pour Brian Plant, adepte de la grande et merveilleuse secte BDSM outre-atlantique : "Personne ne vient jouer en se disant "Oh, je vais mourrir à cause de ce qui va se passer". Vous franchissez une ligne jaune à un moment donné, et cela n'est plus dut tout un jeu consensuel." Kathy Jo Cook, légiste, dit que lorsque vous ôtez les détails croustillants et sensationnels de cette histoire, on en revient aux mêmes problématiques que dans les autres cas de décès "La loi américaine dit que si une personne en tue une autre par négligence ou inconscience, cette personne est coupable. Vous avez le devoir de rester raisonnable. Je pense qu'il s'agit de la même chose ici, abstraction faite du caractère étrange des faits."

 

Par Lady Ariciaa
Samedi 18 octobre 6 18 /10 /Oct 19:33

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Commentaires

Merci de l'intérêt que vous m'avez témoigné, je serais honoré d'être en lien sur votre blog que je connais bien et qui est de grande qualité... Bien à vous.Olivier
commentaire n° :1 posté par : olivier.slave le: 22/10/2008 à 00h57
:-)
réponse de : Lady Ariciaa le: 23/10/2008 à 23h59

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