Le lien que j’ai mis précédemment sur mon blog « révélations sm » m’a vraiment plu car il y a une bonne partie où je suis en accord avec ce qu’il dit même si c’est un Maître. Il y a des passages où je ne suis pas en phase avec lui comme « sur la maladie », étant enfant j’ai eu des idées oui bien sur mais je ne m’étais pas de nom dessus. Je le vivais normalement, je ne voyais pas de problème à cela. C’était un peu c’est vrai mon jardin secret car je ne voulais pas partager ces « idées », pourquoi je ne sais. Peut être inconsciemment, je sentais que cela n’avait rien de bon à être dit. Des choses qu’on explique pas, c’est ainsi. C’est comme je dis souvent le mystère de l’être humain.

 

Voici des parties de son texte qui ont eu échos en moi mais je préviens il y a de la lecture  :

 

« Si j’étais sénégalais et que j’emménageais dans le Paris des années 30, je n’attendrais pas de mes voisins qu’ils changent la couleur de leur peau. J’aimerais ne pas avoir à vivre caché et au delà d’être toléré, je serais heureux qu’ils admettent mes différences et me respectent en tant qu’individu. Ayant obtenu cela, peut être, à la nuit tombé, me surprendrais-je alors à rêver d’un temps futur où ce voisin qui m’a maintenant accepté, en viendrait à me défendre en mon absence.

 

Il y aurait ce dîner, des hommes blancs, des femmes blanches. Des enfants blancs. Tous paisiblement attablés. Puis la conversation qui filerait bon train, basculerait soudain sur le sujet des gens de couleurs. Dans cette France du début du siècle, nul doute que les clichés d’infériorité raciale feraient surface au fil du dialogue…sans nécessairement songer à mal, ne vous y tromper pas, mais tout bonnement faute de penser. Faute de penser, l’un dirait « Le cantonnier de mon village est noir mais il a une très belle philosophie de la vie.» Et les enfants entendraient. A défaut d’y avoir réfléchi un autre déclarerait « Il paraît qu’en Afrique, l’eau est si impure qu’elle ne peut être bu que par des indigènes… ou des animaux. » Et les enfants entendraient cela aussi. Le discours général ne serait pas forcement hostile, seulement empreint d’idées préconçues, reprises ici et là et jamais méditées. Alors dans ce songe, mon voisin se lèverait pour prendre la parole. Sans essayer de défendre quiconque, il inviterait seulement l’assemblée  rechercher l’origine des préjugés, à les remettre en doute… et surtout  ne plus colporter de ces pensées toutes faites qui ne proviendraient ni de leurs réflexions propres, ni de leurs expériences personnelles. »

 

Je trouve ce passage si vrai, ce jugement fait des « on dit », juste on colporte des idées reçues entendus ici ou là mais jamais réfléchis ou médités juste répétés à l’infini sans se poser deux secondes et réfléchir à ces idées préconçues et impersonnels qu’on transmet ainsi.

 

« Les adjectifs « maso » ou « sadique », désormais suffisamment usuels pour qu’on ne passe pas une semaine sans qu’ils soient prononcés dans notre entourage immédiat »

 

Une fois de plus, c’est tellement vrai. Même sur mon lieu de boulot, des collègues maudissent les clients et utilisent des termes « sm » mais voilà sans plus. C’est des termes qui sont rentrés dans le langage de tous les jours, on n’y prête même pas attention et personne n’est offusqué qu’on les utilise.

 

« BDSM => bondage, domination, sadisme, masochiste … ou bondage, discipline, dominant, soumis… Il existe de nombreuses variantes plus ou moins douteuses dans les définitions de ces quatre lettres. »

Pas de commentaire, à votre imagination ;-)

 

« Je n’adopterais pas le terme sm pour décrire mes besoins. J’y entends trop souffrance et mal alors que je n’ai pas d’attirance pour la douleur proprement dite. Du sm, j’adopte par contre bien volontiers tout le folklore extérieur, les tenues, l’imagerie des accessoires de torture, le protocole, les notions d’obéissance et de punition, tout ce qui en bref peut paraître aberrant à des gens aux goûts normaux »

 

Tout d’abord, je ne dirais pas que c’est des besoins pour moi mais des envies juste. Car je peux très bien vivre sans, ce n’est pas vitale. Le mot besoin, je trouve qu’il a une connotation forte que moi je ne conçois pas.

 

Puis ensuite qu’est ce que n’est « normal », qu’est que la normalité ? Ce piment qui vient agrémenter nos vies et donc anormal, hors norme ?

 

« De telles femmes n’existent pas (en parlant des femmes soumises) Le concept même d’une femme trouvant son plaisir érotique dans la soumission, j’en étais persuadé était une pure invention masculine un pur rêve de mâle et rien de plus. »

 

J’ai eu cette même pensée, lorsque je pensais à enfermer et attacher des hommes pour m’en occuper comme je disais dans de précédents articles c’était des idées très soft, des idées de pré-adolescent voir adolescent. Je ne pensais pas que des hommes pouvaient accepter d’être ainsi soumis à femme et d’accepter leurs désirs et volontés. Je ne cherchais pas non plus à savoir si ils existaient persuadés que cela ne pouvait exister.

 

« Le sm dont nous abreuvent les médias n’existent pas ailleurs que dans l’imagination collective, sous la forme d’une pathologie hallucinatoire à laquelle aucun malade ne pourra jamais s’identifier. Et cette farce universelle, pour avoir le mérite d’alimenter les fantasmes populaires des deuxièmes parties de soirées télévisuelles. »

 

Je ne me considère pas comme malade, pourquoi serais je malade ? Non c’est juste que étant curieuse, j’ai découvert une autre façon d’envisager les relations dans un couple et comment pimenter notre vie sexuelle en dehors du lit. Concernant la télévision, je dirais que c’est tout à fait vrai. Entre une émission que Delarue avait consacré aux fantasmes avec donc une Maîtresse et son valet sur le plateau , bien sur en deuxième partie de soirée pour ne choquer les âmes sensibles en autre sans parler du câble et de la tnt.

 

« Dois-je dire à mes amis que je suis amateur de sm ? Pourquoi le dire ? Parce que même sans prôner l’ostentation, les instincts sm transparaissent affreusement auprès de l’entourage. Sans parler d’un oubli d’accessoire dans un coin, d’une marque de collier ou de menottes qui se voient encore le lendemain. Il semblerait que les amis proches devinent ou suspectent votre nature sm. Je l’ai souvent constaté à mon détriment. Enfin, il y a le mensonge. Se débarrasser du mensonge : ne plus à avoir à  inventer des prétextes pour s’assurer à l’avance que l’on ne sera pas dérangé à tel date, ne pas devoir trouver de justification scabreuses pour expliquer une indisponibilité, une rencontre inopinée. Et au delà de tout ça, lever de sa vie un voile que l’on a dû maintenir des années durant à l’égard de ses amis les plus intimes, dissiper le brouillard que l’on a entretenu afin de leur masquer toute une partie de la vie qu’on s’enorgueillit pourtant de partager avec eux. »

 

Moi je ne dis, ne faites pas cette bêtise car je l’ai faite et cela a failli gâcher ma relation d’amitié avec ma meilleure amie que je connais que 20 ans. Je pensais qu’elle me comprendrait malgré que cela puisse la dépasser, ne pas me jeter de suite l’opprobe et puis je ne voulais pas lui cacher, finalement ce fut une belle erreur. Maintenant c’est passé, on est redevenu comme avant mais bien sûr elle pourra jamais se l’enlever de la tête. Cela restera pour elle une mauvaise passade me concernant, je pense. Mon p’tit virus quand elle l’a rencontré, elle ne savait pas qu’il était un adepte de ces pratiques tous comme moi. Elle l’a trouvé « un peu près normal et équilibré pas comme certains ex » lol. Je n’ai aucuns ex en sm/ds, mon p’tit virus est mon premier mais je pense que pour elle j’ai eu en avoir une pléiade pendant cette « descente au enfer » ;-)  Dernièrement, on a parlé de lui et elle m’a dit qu’il était sein et qu’il fallait que je le garde. Elle est ravie car j’ai pour elle quittait ce milieu puis pour elle le déménagement m’a coupé des gens que je connaissais de ce milieu et c’est mien ainsi. Mais lol, j’ai déménagé pour rejoindre une personne tout comme moi attiré par ce milieu mais ça elle ne le sera pas et ne le sera jamais.

 

«Le jeu bdsm a cela de libérateur qu’il crée un contexte où chaque protagoniste se décharger sans honte de ces tabous, pour jouir librement de sa libido, tout en se délectant du plaisir de l’autre. Mais si le bdsm ne se résumait  cette simple description, on l’appellerait tout bonnement « le sexe ». Quoi qu’il en soit, le processus cérébral est infiniment complexe et constitue pour moi l’essence même du bdsm. Tout ce qui s’en suivra, accessoires, techniques, culture et folklore sm ne seront que des détails qui certes font tous mais n’apporteraient rien sans cette démarche intellectuelle qui recèle la nature même du plaisir. »

 

Disons que c’est ce que j’aime, c’est que c’est très cérébral. L’imagination a sa place et on prend un plaisir en imaginant en faisant de ce qu’on veut, un peu comme un jouet ou une œuvre qu’on réfléchit avant de façonner d’ailleurs ne façonne-t-on pas le soumis à son image ?

 

« Le sexe, s’il rend pas entièrement aveugle, a cela en commun avec toutes les occupations intenses (comme les activités artistiques par exemple) qu’il possède les facultés de désinhiber et d’occulter l’environnement à ses participants. On ose un peu plus que l’on devrait, les pensées se font moins rationnelles et certains messages du corps comme la douleur, le faim, la soif se voient purement ignorer. Ce processus engagé, une concentration particulière se développe sur l’activité elle même, où tous les sens se trouvent exacerbés. La perception d’une caresse, d’un simple attouchement peut alors prendre une ampleur exceptionnelle. Les gestes sont magnifiés, les sensations décuplées et tout apparaît teint d’érotisme. Il va de même en bdsm où la personne en situation de soumission, incapable ou interdite de mouvement, parfois de surcroît en état de privation sensorielles n’ayant plus à se soucier de ce qu’elle devra faire, dire, toucher ou regarder, va spontanément sublimer chaque contact sur sa peau, extrapoler le moindre bruit ambiant et tout deviendra caresse… à mesure que l’excitation grandit, ce qui n’attirait pas l’instant d’avant se fait objet de désir. Les appétits changent, les goûts évoluent et ce n’est par envie dans le plaisir que la personne obéît ou accepte de subir de nouveaux traitements érotiques. »

 

Je trouve que lors d’un moment de domination, on est plongé dans un autre monde, on a d’autres sensations. C’est très différent et tellement fort, on est entièrement concentré sur la personne, sur ce qu’on lui fait et sur ce qu’on va lui faire. L’évolution en d/s rien de plus agréable et d’excitant que cette découverte qui ne s’arrête jamais.

 

« Le port ponctuel d’un collier qui offusque tant les gens, alors que dans la majorité des cas il signifie simplement « Quand tu portes ce collier, on est dans le jeu, tu deviens ma soumise. Dès que je te l’ôte, tout s’arrête et nous redevenons nous même. »

 

Disons que ce port est surtout symbolique, cela veut effectivement dire que on est passé en mode d/s. Mais je ne dirais pas que en l’enlevant, on redevient nous même car je reste moi même quand je domine mon chéri, je ne vous pas un rôle théâtrale. Je laisse juste cours à mes envies et désirs que j’assouvie sur lui tel mon jouet.

 

« Cette terrible faiblesse de l’être humain, porte ouverte aux manipulateurs de toutes les espèces m’apparaît en même temps comme l’excellente illustration de ce que je mentionnais plus haut en abordant les plaisirs du sm. L’impact de l’imagination personnelle est infiniment plus importante que les actes pourtant bien réels eux du partenaire. »

 

C’est justement de là tout le plaisir cérébral que je tire d’un moment de domination. Comme je dis dans un précédent article, on a beau échafauder des plans diaboliques rien ne vaut que de choses simples avec lesquelles on joue avec l’imagination de l’autre car il se fait lui même peur en imaginant des choses que même nous n’avons pas penser. Il se fait 10 voir 20 fois plus peur que ce qu’on aurait pu lui faire, ses peurs, ses pensées, ses fantasmes, son passé, sa vie… tous cela se mélange est donne un cocktail explosif pour ses sens et pour lui et son cerveau qui gèrent ses émotions.

 

« Punitions et châtiments. La seconde raison est assez intéressante et moi qui n’ai jamais eu de goûts déviants pour la douleur ( Je dis cela car dans les adeptes du sm, on y trouve des personnes qui pratiquent à l’excès ou d’une manière dérangeante à mon sens)  Je l’ai pris sur le tard, il est des formes de caresses qui ressemblent à des violences. Prenez directement un fouet, un vrai fouet… l’extrémité en passe le mur du son en craquant, il y a de quoi lacérer tout ce qui s’interpose et le maniement demande un entraînement de longue haleine. C’est effrayant et en même temps… convenablement manié, on peut l’utiliser pour appliquer sur les fesses des caresses légèrement piquantes qui produiront d’infiniment plus de peur que de mal et ne laisseront finalement aucunes traces. La mise en scène sera d’autant plus théâtrale qu’elle aura nécessité un long apprentissage de la part du dominant et la conscience bien mutuelle du risque lié à l’utilisation de ce dangereux instrument viendra encore exacerber les sens, entre frissons de la peur et la douce chaleur de la confiance offerte. Quand à la fessée… je vais pas chercher ici à vanter les délices pour l’un et l’autre des participants, ni à citer les statistiques sur le nombre de femmes qui prétend-on en rêvent. On pourra d’ailleurs voir le présentateur du journal de 20heures annoncer sans gêne ce genre de statistiques, sourire en coin…tant qu’il s’agit de la gente féminine. Les hommes, on ne les sonde pas sur ce genre de questions. Bizarrement, il semble que les femmes rêvent de fessées, c’est charment tandis que les hommes ce serait pervers. »

 

J’aime l’idée de la peur que procure un martinet. Je ne l’ai pas acheter on me l’a tout simplement offert. Eh oui drôle de cadeau ;-) mais dans un milieu averti cela ne pose pas de problème. J’ai aidé un ami qui est vendeur dans un sex shop à faire la vendeuse durant une partie d’une après midi car il ne s’y connaissait pas et le magasin et grand et surtout fournis en gadgets et objets de toutes sortes où il a déjà plus de connaissance et surtout où il se sent plus à l’aise pour conseiller. Du coup, il m’a offert cela pour me remercier :- ) Ce cadeau m’a fait bizarre mais j’ai appris à servir grâce aux différentes soirées où j’ai pu me rendre. Je n’aimais pas l’utiliser au départ et vu que je l’avais j’ai voulu tester. Je ne l’utilise que maintenant et je commence à y prendre un peu de plaisir et je n’ai plus cette peur de faire mal ayant appris lors de divers moments à m’en servir. Mais quand je vois l’autre ayant comme des « frissons », je ne peux continuer. Car maintenant les coups et le bruit ne m’impressionnent plus autant mais la réaction de l’autre je m’y suis pas encore faite. Par contre, je préfère préciser, je ne suis paq attiré par la fessée ;-) mais du tout.

 

« Les hommes par exemple apprécient souvent les petites jupes pour leurs partenaires, les talons, les bas, la lingerie, les corsets, tous ce qui marquent la différence des sexe et de morphologie. Les femmes pour leur part ne détestent pas nécessairement revêtir ce genre d’atours pourvu que l’opportunité s’en présente et si l’image qu’elles pensent renvoyer n’est pas négative. »

 

Le plaisir est là car c’est le supplice de tantale car j’interdis à mon soumis de me toucher étant à ce moment la Domina. Ca me fait sourire car je vois son regard qui brille soudainement ;-) En même temps, c’est normal je n’y vais pas habillé classiquement, je m’habille sexy. C’est tellement plus agréable pour nous, pour lui, agrémente le moment de domination. Je trouve qu’il n’y a que des avantages à cela !

 

« En bdsm, les apparences sont toujours contre les participants. Deux êtres se procurent un plaisir consensuel, mais vu de l’extérieur ce plaisir semble systématiquement malsain…d’autant plus que ce genre de spectacle sera particulièrement susceptible de raviver d’éventuelles frustrations à l’esprit de l’observateur. Celui-ci trouvera alors plus confortable pour sa conscience de juger les protagonistes comme ayant passé une limite inacceptable, plutôt que reconnaître là une complicité  laquelle il a longtemps rêvé. »

 

C’est ce que je découvre une relation d/s est beaucoup forte et fusionnelle que dans un couple vanille, je trouve. Après qu’est ce que j’entends par forte et fusionnelle. Je veux dire par là que dès le départ le couple est plus en harmonie, il se comprends mieux car certaines barrières qui peuvent mettre du temps à tomber là tombe rapidement. Quand je dis fusionnel, ce pouvoir de l’un sur l’autre en est déjà responsable pour une grande partie. Car l’offre en confiant son corps montre sa confiance à l’autre. Puis aussi le fait qu’on partage un secret, qu’on a notre petit univers caché, protégé, notre jardin secret commun. Les gens préfèrent dénigraient que de voir si effectivement cela vaut vraiment de dire qu’on a franchi les limites. Ils se protègent en quelque sorte comme ils ne se posent pas de question.

 

« Pour parler des accessoires, j’ai commencé par les vêtements. Or, le plus dérangeant à voir, c’est certainement les autres accessoires. Le fouet que j’ai déjà mentionné, bien sûr le collier, les chaînes, les baillons, les pinces  seins et puis les bandeaux, cagoules, menottes, cordes, bougies et aussi pourquoi pas les cages, les croix de Saint André, les plugs annaux… »

 

Oui effectivement à mon début certains accessoires me mettaient quelque peu mal à l’aise. La laisse et le collier tout simplement mais aussi le gode ceinture, la croix de Saint André, les chaînes, les martinets et autres accessoires si marrant ;-) Puis petit à petit, je me suis faite à eux. Maintenant, je ne suis plus ainsi impressionné par les accessoires, si je ne connais je suis curieuse de découvrir tout simplement . Mais c’est aussi le fait que j’ai déjà bien avancé dans ce monde qui m’a enlevé cette appréhension de toute cette panoplie sm que sont les divers accessoires.

 

« L’entrave, la perte physique de liberté. »

 

 J’adore cette phrase qui est tellement vrai. Elle résonne en moi, je la trouve seyante comme phrase, elle a écho en moi.

 

« Etre attaché, se voir privé de mouvement, se sentir livré et exposé…composé essentiel des activités bdsm, les pratiques de liens en révèlent tout le fondement. Offrir son corps nu l’autre, c’est lui montrer sa confiance absolue, c’est se procurer le frisson de se dire que pour le coup, le partenaire peut tout faire, absolument tous et qu’il esy trop tard pour reculer. »

 

« Offrande merveilleuse et responsabilité terrible. Le jeu dominant / dominée prend soudain une dimension réelle, sérieuse car sitôt le dernier lien resserré, le choix ultime d’en interrompre la partie ne repose plus qu’entre les mains de celui qui est le rôle du dominateur. Les deux le savent. Bien sûr, la personne entravée pourra toujours décider d’arrêter. Mais se libérait d’elle même non. Cette dernière notion est bien entendu horrible… imaginer un couple bdsm, la dominée accepte les entraves puis prend soudainement peur, se sent mal, demande à son partenaire de la détacher et l’autre refuse. Idée cauchemardesque qui pour ne faire aucunement partie du jeu bdsm en alimente néanmoins délicieusement les fantasmes, tout en illustrant concrètement l’immensité du présent offert par les liens. Comme je l’ai dit précédemment, l’anticipation, l’attente sont parme les composantes essentielles de l’intérêt sexuel : ce qui est possible a souvent plus de poids que les faits eux mêmes. Peu importe ce qui va se passer, ce qui compte c’est las situation actuelle les possibilités qu’elle ouvre et es projections fantasmatiques que l’on déploie soi même sur ces possibilités. Ainsi dans ce genre de jeu aussi forte de personnalité que puisse se sentir la soumise ne résistera-t-elle peut être pas à la douce tentation de songer si l’autre refusait de la libérer, s’il décidait de lui faire endurer un traitement auquel elle s’oppose toute la force de son charisme n’y ferait rien. Elle est véritablement exposée et sans défense. Enfin, si besoin est l’agacement d’un nez qui démange, d’une soif subite ou l’envie d’aller aux toilettes seront toujours de la partie pour obliger la personne immobilisé à réaliser l’état de dépendance terrible dans lequel elle s’est placée en acceptant d’avoir les membres attachés. Je le répète, le refus de libération de la part du dominant n’a aucunement sa place dans l’univers bdsm où il aurait tendance à être plutôt considéré comme le pire des crimes. Les simulations et les peurs font par contre partie intégrante de ces jeux à l’exemple du fouet qui fera beaucoup de bruit mais ne provoquera pas de grande douleur et les liens qui exacerbent les projections. Ces jeux sont tellement présent dans l’univers bdsm que l’on a même jugé approprié de donner un nom « mindfucking » par rapport à ces jeux de peur et d’angoisse dans la domination. Le couple qui jouant à dominant / dominée décide sans préparation de tenter l’expérience des liens va se trouver avec surprise confronté à un problème bien plus considérable qu’il n’y paraît. Attacher une personne, c’est infiniment moins simple qu’on pourrait le croire. Faire en sorte que les cordes tiennent solidement privant efficacement la victime de tous ses moyens de libération et un authentique défi. Mais surtout, ne pas blesser dans ces conditions relève presque de l’impossible. Le corps est ainsi fait qu’il détient la souplesse d’autoriser toutes les contorsions libératrices en même tant que la faiblesse de sa circulation sanguine. Un simple nœud sur le poignet, on s’en débarrasse facilement. Que ce nœud soit un petit peu serré et rapidement le membre s’ankylose, le sang coagule, toutes les sensations disparaissent alors que la main se meurt à petit feu. Le danger est bien réel, infiniment sérieux. En matière de liens, tous les films nous mentent. Essayez de garder vos bras tendus au-dessus de votre tête pendant seulement cinq minutes et vous comprendrez que si James Bond avait réellement passé une nuit avec les poignets accrochés au plafond de la demeure du méchant, c’est pour l’amputer aux épaules qu’on l’aurait réveiller le lendemain matin  moins de souhaiter le voir mourir de la gangrène dans les jours qui suivent. Il y aurait en particulier beaucoup à dire sur les liens dans la mesure où être attaché représente certainement le summum de la soumission à l’autre.»

 

J’aime justement donner et sentir cette peur que maintenant une fois attaché je peux en faire ce que je veux. Ce n’est pas sa force caractéristique de la gente masculine qui va l’aider car étant attaché (et sachant faire les nœuds appropriés) Il peut essayer de se débattre, il n’y arrivera pas. J’aime donc jouer sur cette privation de liberté, sur ce sentiment d’être sans défense, à la merci totale de l’autre. Je me rappelle de mon soumis qui a voulu « m’aider » à défaire les liens, je lui ai donné le bout de corde et je lui ai dit « va y ». J’ai pris du plaisir à le regarder ainsi essayer de se dépêtrer. Il y réussi car j’avais enlevé les nœuds qui tiennent, il ne restait que les nœuds superficiels mais quel régal de le regarder ainsi se débattre avec la corde pour s’en libérer ! J’ai été confronté aux nœuds aussi la première fois mais ayant regarder sur un site internet et ayant noter la façon de le faire, je n’ai pas vraiment eu de soucis. Surtout depuis qu’une Domina m’a montré un nœud sécuritaire. La personne ne peut se détacher mais il n’enserre pas les membres de la personne et ne peut donc la blesser.

 

« Mon bdsm. Non je ne me défoule pas en fouettant celle que je prétends aimer. Non, elle ne prend pas de plaisir dans la souffrance. Non vraiment, désolé mais nous avons à la fois une sexualité admirablement épanouie et une vie merveilleusement équilibrée et qui ne pâtit pas de cet épanouissement. »

 

Pas de commentaire car c’est inutile car clair et simplement dit.

 

« La réalité est tout autre bien loin de cette perception erroné. Qui murmure tourments ne dit pas blessures et aux antipodes d’une quelconque envie destructive de souffrance. Ce que les deux complices vont rechercher, c’est l’exacerbation de cette situation de dépendance. La soumise attachée va vouloir ressentir son impuissance du moment, goûter le fait qu’elle décide plus de rien, en éprouvant cette absence apparente de liberté. Le dominant va pour sa part aspirer à savourer cette possession temporaire en vérifier la réalité et se délecter bien sûr du plaisir sexuel d’abandon qu’il lira dans la soumission de sa compagne. Pour répondre à cette attente consensuelle, quelle meilleure voir que de donner à la soumise une bonne raison de soudain être libre et lui montrer qu’elle ne peut pas obtenir cette liberté. La valse des tourments va ainsi commencer, incompréhensible pour les regards extérieurs : dans les liens, une simple caresse devient viol. Que le dominant chatouille les côtes de sa partenaire et il la verra se débattre, chercher désespérément à se libérer de ses entraves, prête à tous pour que cesse le supplice… elle éprouvera alors à ce moment précis toute la force de son impuissance tandis que lui ressentira au travers du pouvoir qui lui est octroyé l’immensité du cadeau qui lui est offert. Quand au plaisir du dominant, c’est dans l’application de ces fausses tortures qu’il faudra le comprendre dans la lecture des sentiments générés et surtout dans le dialogue parfois totalement silencieux qui ne manquera pas d’en résulter. Posséder temporairement un droit complet sur le corps de sa partenaire, c’est se rapprocher d’elle bien plus qu’il n’est généralement permis et c’est crever les bulles des individualités dans une quête de volupté mutuelle et partagée loin de toute envie de destruction. »

 

Je n’ai aucunes envies et bien au contraire de blesser mon soumis. C’est un jeu et non un supplice douloureux. J’aime chatouiller les pieds de mon chéri ou sous le genou et le voir ainsi bouger pour essayer que cesse ces chatouilles. J’aime bloquer ses pieds entre mes jambes alors qu’il est déjà attacher :- ) Quel délice, de pouvoir de ainsi faire « souffrir » l’autre en lui faisant des chatouilles jusqu’à qu’on décide d’arrêter, à notre bon vouloir et que lui il est obligé de souffrir en silence en attendant que nous décidions d’arrêter cette torture    ;- ) Le mot viol est un peu puissant mais il n’a pas tort, quand je joue à ainsi exciter mon soumis je joue forcement autour de son sexe et je le vois ainsi se tortiller, je vois les réactions de son corps en rapport à mes caresses, qu’est ce que j’aime cela. :- )

 

« On n’en apprend jamais autant sur son propre pays, dit-on, on ne peut jamais aussi bien le juger, qu’en allant découvrir les contrées étrangères… je me suis jamais tant senti grandir et évoluer qu’en partageant en m’ouvrant tout entier celle que j’aime et en la voyant faire de même. Le sexe libère du sexe, il répare et ce qui résulte de ces moments passés à deux, c’est avant tout un bien être et une complicité exceptionnelle dans la vie de tous les jours. Je constate avec joie que la dimension humaine n’exclut pas forcement la dimension amoureuse et au final… dieu que c’est bon de voir que celle qu’on aime et qu’on respecte, celle qu’on apprend chaque jour à connaître d’avantage, faire preuve d’une telle force en s’agenouillant sans honte pour recevoir son collier, faisant fi des tabous alors que le jeu d’un soir démarre… »

 

Je suis entièrement d’accord, d’où mes sorties dans des soirées privées, des clubs, des rencontres… Il faut d’abord connaître avant de juger un temps soit peu. Je suis aussi d’accord avec le fait que c’est « bon » de voir ainsi cette personne qu’on aime s’agenouiller et attendre notre arrivé avec son collier pour qu’on puisse lui mettre.

 

Parfois, j’ai cette peur que l’un de nous deux veuille arrêter la d/s.

 

 

 

                               

Par Lady Ariciaa
Jeudi 27 novembre 4 27 /11 /Nov 23:21

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