J'avais pas publié cet article, il était resté dans mes brouillons.

(écrit le 14 décembre vers 22 heures)

Depuis le début que j’ai découvert ce monde, je me dis qu’il faut être sein d’esprit pour pratiquer le bdsm. Car sinon on peut vite partir en dérive et il peut y avoir de graves conséquences concernant la personne qui c’est placé sous notre responsabilité.

J’ai regardé cold case et il y avait un homme qui aimait voir le désespoir envahir ses victimes. Elles avaient toutes quelque chose à laquelle s’accrochait (un bébé, dieu, un futur mari...) Il aimait les priver de cela pour les faire plonger dans le desespoir. Il avait un plaisir sadique à les faire craquer afin qu’elle meurt à petit feu sans espoir. C’était un plaisir cérébral.

Qu’est ce que me procure le bdsm .., c’est essentiellement du plaisir cérébral. Là, je me suis dit heureusement que j’ai les pieds sur terre. Car finalement pourquoi j’aimais les novices car ils ne savaient pas ce qui les attendaient. C’est aussi pour cela que je me demandais à mes débuts si j’étais «normale». Car qu’est ce qui provoquait ce plaisir, c’était leurs appréhensions, leurs peurs, leurs ressentis, ce qui émanaient d’eux.

Je me souviens de ce soumis dont je ressentais son appréhension presque au point d’être palpable. Tellement qu’elle émanait de lui. Cela m’avait fait un drôle d’effet puis ce regard noir lorsqu’il était attaché ainsi livré sans défense, livré à mes envies et désirs. Quel plaisir d’avoir un homme, une jeune homme mignon sous la main, sous ma volonté ainsi offert à mes envies et désirs du moment.

Quand je dominais, j’essayais de ressentir leurs ressentis et j’en jouais. J’ai eu deux soumis avec lequels j’ai senti qu’on irait pas aller loin. Un m’a demandé si on pouvait arrêter au bout de trentes minutes. Je le sentais mal à l’aise dès le départ malgré qu’il m’est dit le contraire quand je lui avais posé la question. L’autre qui n’a pas eu assez confiance en moi et qui a voulu arrêter car trop peur que mes paroles se transforment en actes.

Eh oui la domination cérébrale, c’est finalement le soumis qui fait la plus grande partie car je le lance et son imagination s’emballe. Tel une voiture qu’on pousse sur du plat et qui prend de la vitesse dans la descente. Il est vrai que ce soumis qui n’a pas eu confiance comme les autres, je l’ai poussé dans ses retranchements. Je l’ai fait douter sur le fait que je n’étais pas forcément seine d’esprit que ce n’était qu’une facette qui était là pour l’attirer et donner confiance. J’aimais le laisser croire que je pouvais déraper à tout moment.

J’aime énormement voir l’appréhension qui se lit,  le fait que le soumis déglutit, voir ainsi la glote qui bouge. Effectivement, ce soumis j’ai joué avec son imagination en le mettant dans une ambiance et dans un état d’esprit qui pouvait lui faire perdre pied tout comme avec les autres. C’était aussi un peu le but que de le pousser ainsi et de jouer avec ses nerfs. J’aime voir l’autre luttait contre ses peurs, se dire que je ne vais pas déraper, que je suis saine d’esprit, le voir se forcer à garder son calme ... :-)

J’avais beaucoup aimé jouer avec ce que je ressentais de mon homme lorque je l’avais rencontré pour la première fois. Il est vrai que dans un premier temps cette appréhension que j’aimais tant avait disparu au fil du temps de notre relation car il avait confiance en moi. Normal, vous allez me dire car je suis sa petite amie. Cependant cela me manquait puis petit à petit, j’ai découvert le plaisir d’avoir un seul «jouet» avec lequel on peut en faire ce que l’on veut, on peut mettre en place ce qu’on avait imaginé et jamais mis en place car n’ayant pas trouvé le bon. (le cahier de punition, la sortie en soirée bdsm...)

Cependant j’ai eu beaucoup de plaisir à pouvoir à nouveau ressentir son appréhension lors du week-end d/s où on était allé. J’ai senti que je le possèdais, qu’il était à moi, sous mon pouvoir. J’ai été fière de lui, fière qu’il soit mon soumis, fière de son endurance (au vu des traces, il a bien enduré car les Dominas n’y sont pas allées de main morte). C’est un sentiment qu’on ne peut ressentir lorsqu’on a pas un soumis auquel on est attaché et encore moins en vanille.

Le sentiment de pouvoir éduquer son soumis qui est aussi son homme comme on l’entend, mélanger la vanille avec le chocolat pour en faire un mix plein de plaisir, de sentiments, de sensations, d’échanges, de partages, d’émotions... Rien de tel :-)

Pour en revenir à la série car je m’en suis pas mal éloigné, je dis souvent à ces messieurs de ne pas prendre la première venue car une fois attaché... Donc prendre une personne saine d’esprit est plus qu’important car quand on pousse l’autre dans ses retranchements on doit être capable de garder les pieds sur terre et ne pas trop se laisser aller dans ce plaisir de ressentir l’appréhension qui fait sa place petit à petit chez l’autre sinon il peut y avoir un risque de dérapage.

Par Lady Ariciaa
Samedi 30 janvier 6 30 /01 /Jan 14:00

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